Cinq visites, deux jeux de copie intégraux des revenus, deux ou trois coups de fil, c’est ce qu’il aura fallu pour que notre mairie daigne ENFIN inscrire le Lutin à la cantine et au centre (fort heureusement, il y est allé, quand même).
Un coup il manque des papiers, un coup encore un peu, le troisième il en faut de nouveaux, le quatrième, finalement on va faire autrement, le cinquième, suite à un courrier disant qu’il fallait l’inscrire (gné ? mais c’est fait depuis belle lurette) pour dire “oups, ben on a perdu le dossier, on va recommencer”.
Pour finir par un calcul tellement à l’ouest qu’il en fait rire, si ça ne donnait pas envie de pleurer. Enfin, nous voilà aux deux tiers de mars, et la bonne nouvelle, c’est qu’il faudra tout recommencer dans deux mois, pour l’année de CE1.
Outre l’agacement, la fatigue, la colère devant l’employée qui ne peut s’empêcher de porter jugement sur tous les pans de notre vie qui lui sont donnés à voir, mais que de coule [1]. De papier, d’énergie, de bon sens. De temps.
Et moi qui ai souvent à coeur de défendre le service public et ceux qui l’assurent, là, je vous le dis tout net, ma mairie, je n’en suis pas fière.
Enfin. Ca c’est fait.
Note
[1] Menus gaspillages causés dans une maison, dans une administration, par des domestiques, des employés peu vigilants ou peu délicats