Souvent, en revoyant des films des années 1960 français, je regrette de ne pas vivre dans un monde semblable au leur. Il y a de la candeur, de la bonhomie, pas de sexe. De l’allusif. Des protagonistes de tous profils, du janotisme, mais c’est reposant. La Belle Américaine notamment.

Mes parents m’affirment, les gens vivaient réellement ainsi, sans se creuser le foie. Le transistor, puis la télé, le plein emploi, l’espérance des Trente Glorieuses, ça suffisait à être quiet.

(janoterie : niaiserie, simplicité extrême)