(Prendre un ton dégagé, s’émanciper)

Je m’envaltonne ? Mais de quoi ? Ai-je envaltonner quelqu’un ou quelque propos. Ce mot sonne faux à mes oreilles, j’essaye de le substantiver, mais je n’y arrive pas. Pourtant, je crois avoir envaltonné quand j’ai dit, j’espère sans la vexer, à mon médecin quand elle s’est excusée du cafouillage dans sa prise de rendez-vous, que j’ai l’habitude, je ne m’attendais pas à passer à l’heure.

Une douleur à la tête m’avait amenée à la voir. S’en est suivie une première prise de sang avec des résultats pas très jojo. Une deuxième prise de sang plus précise et une échographie plus tard montre que je suis un peu beaucoup carencée et que ce serait pas mal si j’arrêtais le thé.

Je promet de diminuer de moitié les quantités bues, m’enfin, j’ai toujours été anémique d’aussi loin que je me souvienne… Ne serais-je tout simplement pas dans le début de la courbe de gauss ? Dois-je vraiment me soucier de cela ? Je préfère m’en envaltonner.