Une grande artiste, presque quatre-vingt ans, rendez-vous compte, une pêche incroyable. Une heure et demie et plus encore à dire et chanter ses textes posés sur la musique du tria[1] installé à côté d’elle sur la scène, piano, violoncelle et clarinette, devant une salle captivée.
Abstème pour le concert — je serais étonné qu’elle le soit autrement, bonne vivante qu’elle semble être —, un peu d’eau transparente et claire dans quatre grands verres à pied posés ici sur le piano ou là sur la table près des rideaux.
J’ai encore qui résonnent les mots de Juste une femme
.
Note
[1] Mot qu’elle a inventa en féminisant le mot trio.