Faire des photos est une vieille obsession. Mais faire de l’argentique aujourd’hui, c’est comme remplir les deux réservoirs d’une Jaguar, totalement déraisonnable. Alors le numérique. Le choix d’un appareil est lent et réfléchi, non une foucade, un dérivatif à ma peine actuelle. Il faut dire, je trouve l’été totalement malvenu en ce moment. Quand on est malheureux, on n’a vraiment aucune tendresse pour un ciel bleu ou une promesse de glaces italiennes. On a envie de quoi d’ailleurs ?
(foucade : élan capricieux et passager)
