Les pivots de mes cauchemars, qui récurrents se manifestent souvent
Les déplacements, compliqués, à moto, en train, à pied — la course est difficile et épuisante
Un milieu urbain, en noir et blanc, de dédales enchevêtrés aux labyrinthes compliqués
Pas de sons, souvent pas de vêtements alors que les rares présents le sont
J’ai des souvenirs vivaces de beaucoup d’entre eux
Ce passage entre deux immeubles pieds nus sur une poutre en béton ferré
Le vide au-dessous qui attire, forcément ; ruelle glauque et humide
Je cherche, presque toujours ; un coin de rue, un lampadaire, du Hopper monochrome
C’est difficile et le but n’est jamais atteint
Mes cauchemars n’ont pas de fins, j’aime bien !
1 De Stéphane - 06/05/2019, 12:05
C’est un peu cryptique, ce texte, mais il en ressort une certaine beauté nonobstant.
(Je tuerais père et mère pour le plaisir de dire « nonobstant ».)
Et l’ambiance de tes photos est belle et subtile, ça m’évoque un peu Marie-Françoise Plissart dans les années 1990 (j’avoue ne pas avoir suivi sa carrière plus que ça). Un peu de vague à l’âme, un peu de contemplation des choses que les gens ne voient pas.
Ça fait du bien de se poser et de regarder tes photos.
2 De Franck - 06/05/2019, 12:56
Serviteur Stéphane ;-)