jeudi, 26 décembre 2013

Pause…

Lendemain de réveillon…

L’homme regarde son jus de tomate, un peu de sel de céleri qu’il mélange d’un geste las en brandillant[1] cette drôle de cuillère…

Il se dit qu’il est fatigué…

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Notes:

[1] Brandiller : Mouvoir, agiter alternativement en sens opposés.

Aujourd'hui brandiller

Je crois que j’ai fini de brandiller depuis que Google Reader a fermé ses serveurs l’été dernier. J’ai cherché ici et là la meilleure façon de continuer à suivre les quelques centaines de flux RSS auxquels je suis abonné et ce de façon synchronisée entre mon Mac, le téléphone et aujourd’hui la tablette.

Depuis quelques mois j’ai utilisé NetNewsWire, en version 4 Beta, mais qui ne possède aucun moyen de conserver la synchro avec les iBidules. Alors jusqu’à présent j’utilisais Feedly en parallèle sur ces derniers. J’avoue que ça m’obligeait à maintenir la synchro entre les deux listes de souscriptions à la main, pas génial, mais c’était en attendant mieux.

En parcourant ce matin les marronniers “bilans” de fin d’année je suis tombé sur une critique, plutôt élogieuse, de ReadKit.

Non content d’offrir une qualité d’usage pas très éloignée de NetNewsWire qui reste (peut-être avec Reeder) une référence sur Mac pour l’instant, j’avoue avoir été séduit par deux fonctions supplémentaires :

  1. Il est capable d’utiliser et de se synchroniser avec Feedly, ce qui me permet de faire la revue de mes flux RSS sur n’importe quelle machine.
  2. Il est également capable de se synchroniser avec Pocket que j’utilise depuis des lustres pour enregistrer des bookmarks.

Du coup je l’ai adopté et ai remisé NetNewsWire.

Par contre j’ai l’impression que la relève des flux RSS de Feedly est moins fréquente — ou peut-être moins fiable ? — que via une relève directe. J’ai conservé les deux listes pour les relever en parallèle, ça me permettra d’infirmer ou de confirmer ça à l’avenir…

mercredi, 25 décembre 2013

D'agréable compagnie…

Si je ne suis pas marquis (juste un vieux titre de Baron qui traîne quelques parts dans la famille) il m’arrive d’être sade[1] , du moins si j’en crois l’étonnante définition du jour…

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Notes:

[1] Sade : agréable et gracieux.

Aujourd'hui sade

Je connais un moment sade, que j’expérimente tous les soirs. Vous savez, ce moment délicieux où, alors que vous venez juste de vous allonger sous la couette, vous relâchez doucement toutes les tensions du corps.

C’est divin !

Lorsqu’un théâtre fait relâche le souffleur prend congé comme tout le monde, ça lui permet de souffler un peu.

Philippe Geluck, Le chat a encore frappé

Et alors le souffleur, là-haut, sous le crâne dur, peut enfin rêver…

25/12 : sade

Que ces fêtes de fin d’année vous soient sades…

Non, ne râlez pas, il paraît que c’est un bon souhait, mesdames, un bon souhait, messieurs. Il paraît que Sade est “agréable et gracieux”.

!!! ???

mardi, 24 décembre 2013

Aujourd'hui équanime

Moi qui suis parfaitement et éternellement équanime[1] ai beaucoup ri en découvrant cette image :

L’amour, c’est de prendre soin de l’autre même quand t’es énervé.

[ source : Twitter, Futur Papa : « Moment poésie :) » ]

Note

[1] Normalement, là, il y a eu 2 exclamations, 3 tasses de café renversées, 1 qui aura avalé par le mauvais trou et 2 qui auront recraché leur thé par le nez ; au moins.

lundi, 23 décembre 2013

Mon facteur boit…

Hier je vous mettais en haleine à propos d’un fameux objet taille XL trop grand pour tenir dans une boîte aux lettres aux standards officielle dans laquelle se sont déjà glissé nombre de petits paquets.

Las ! 

Tout cela n’était que rocambole[1] au vu de ce qui m’attendait à la poste !

Mon facteur doit boire, je ne vois que cela !

En fait de colis, il s’agissait juste d’une revue d’art graphique que je reçois depuis quelque temps sans d’ailleurs m’y être abonné. La chose est plus petit qu’un format A4, quoique relativement épais de l’ordre de 2 centimètres.

Bref, rien ne justifiant le fait qu’il n’est pas trouvé place dès samedi matin dans mon courrier…

Alcool, drogue, fatigue ; allez savoir les ravages du dur labeur de fin d’année de nos facteurs adorés !

Et pour moi pas de cadeaux surprise de la part d’une admiratrice cachée…

Rocambole

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Notes:

[1] Rocambole (Plaisanterie usée, objet futile, sans valeur)

23/12 : rocambole

En fait, et après mûre réflexion (zavez vu ? ce billet a été posté après ma sieste post-prandiale) : tout ce que j’aime dire et entendre à propos du sexe dit faible n’est que plaisanterie usée, objet futile et sans valeur.

Mais qu’est ce que ça peut me faire gondoler…
Horrible et indécrottable macho je suis.

Aujourd'hui rocambole

Je m’étonne souvent de la relative valeur que j’accorde aux choses, quand elles vieillissent, qu’elles s’usent, quand j’en prends de plus en plus l’habitude. À tel point que parfois ce que j’aurais espéré et désiré pendant longtemps devient simple rocambole au bout d’un certain temps passé au fond de ma poche.

C’est un point de vue, une façon d’expliquer ce phénomène.

Je pourrais tout aussi bien dire que finalement, petit à petit, je me détache de l’avoir au profit de l’être, ce qui me semble un peu plus présomptueux mais peut-être pas si éloigné de la vérité.

Cela est un autre point de vue.

La vérité est probablement un savant mélange — ou le résultat d’un formidable chaos — de tout ces points de vue.

Je me souviens encore aujourd’hui d’une phrase qu’on m’a dite, un jour :

Il n’y a pas une vérité ; il y a votre vérité. Chacun a sa vérité qui n’est pas la vôtre autant que la vôtre n’est pas la leur. Il faut composer ainsi et ne pas chercher l’universalité, une réponse ultime et définitive, vous y perdrez votre vie à votre propre détriment.

Alors quand on m’assène une certitude absolue, je me remémore ces propos et je souris…

dimanche, 22 décembre 2013

Monde moderne…

Smartphone, ordinateur, internet, montre, télévision, bracelet, des fois je me dis que voici le domesticime[1] moderne qui rend les mieux élevées d’entre nous au rang de vulgaire goujat lorsque d’un regard en coin plus ou moins discret il essaye de vérifier si par hasard un message de la plus extrême importance ne serait pas arrivé sur son terminal depuis cinq minutes. Des fois que

Moi le premier…

Quand je partais 15 jours faire mes trekkings sahariens, je laissais le téléphone dans un tiroir ; dès lors plus d’info, déconnecté, juste le soleil, le sable et la vie.

Je ne sais aujourd’hui où il faudrait que j’aille pour retrouver pareille sensation, 15 jours loin de tout cela, sans la tentation de « jeter vite fait un œil à mes méls».

Il y a quelques semaines un reportage sur les gens qui font des retraites dans un monastère ; plus cela va plus cette idée fait son bout de chemin.

Pas pour le côté spirituel d’une quelconque croyance, mais simplement pour se dépolluer quelque jour, un retour sur soi-même.

J’emmènerais juste l’appareil photo, des bouquins, un ordi sans internet, pour écrire et traiter les images…

L’endroit idéal serait une petite île sauvage au milieu des flots pour de longues balades méditatives et de beaux clichés à faire…

On peut toujours rêver…

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Notes:

[1] Domesticisme : État de celui qui a perdu tout sentiment d’indépendance et se plie à toute domination.

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