jeudi, 26 septembre 2013

Aujourd'hui acoquiner

Alors soit je m’acoquine avec un couturier ou une couturière professionnelle, soit j’achète de la bande thermo-collante et je sors le fer à repasser et la table qui rouillent dans le placard. Parce que j’ai trois pantalons qui attendent patiemment un ourlet pendant que j’use et j’abuse de mes vieux jeans.

Cela dit, porter ses vieux jeans m’acoquine aussi, alors j’hésite…

Il y a l’autre fainéant, le fainéant bien malgré lui, qui est rongé intérieurement par un grand désir d’action, qui ne fait rien, parce qu’il est dans l’impossibilté de rien faire, puisqu’il est comme en prison dans quelque chose.

Vincent Van Gogh, Lettres de Vincent à son frère Théo (1872-1890)

J’ai de ces dilemmes parfois, vous n’avez même pas idée !

Trait de caractère★13

Oui je suis acoquinée
quand je bois un café comme
en ce moment, en écrivant ce billet.
Cette action est aussi une « acoquination ».
Sans y prendre garde,
j’ai plusieurs habitude qui me donne du plaisir.


Ma participation aux Obsolètes à prise rapide

mercredi, 25 septembre 2013

Le bête reviens…

Une scène parisienne, comme il y en a tant, mais je ne me fais aucune illusion, elle aurait eu lieu dans n’importe quelle autre ville Française.
Nous étions donc en pause dans une petite, mais chic rue de la capitale quand un taxi s’est arrêté, bloquant comme de coutume la circulation ; le temps, je suppose, de payer, de faire la petite fiche et tutti quanti, un petit embouteillage klaxonnant ce cré derrière.
Énervement visible, cri d’oiseau par la fenêtre d’une fourgonnette.
La porte du taxi s’est enfin ouverte sur une belle femme noire habillée d’un magnifique boubou.
Le taxi repartit, l’estafette des vils gueux s’arrête alors à la hauteur de la dame, l’homme lui criant « salope de black tu l’as volé où le pognon pour pouvoir te payer le taxi ».
En passant à ma hauteur, je n’ai pu réprimer un tonitruant : « Sale connard ! » salué à sa juste valeur par un index tendu à la fenêtre par ce triste poiloux[1].
Triste…

(235/366)

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Note

[1] Poiloux : Homme de néant, misérable.

mardi, 24 septembre 2013

Facile…

Je le revendique, j’ai une certaine tendance à la courantine[1] . J’aime me balader de ci, de là, sans but précis. 

Aujourd’hui, dois-je l’avouer, je ne m’attendais pas à autant bouger. 

D’abord, ce matin, à la recherche d’un câble improbable, j’ai fait chou blanc au Darty de la madeleine, du magasin Bose d’à côté avant que de me le faire envoyer par coursier en direct de chez mon employeur. Fin de l’épisode. 

J’installe donc mon matériel, et le mieux c’est que les deux premiers installés fonctionnent correctement. 

Pourquoi un camarade de jeu décorateur et distrait a posé son gros godillot sur une autre de mes connecteurs bizarres alors que j’installais le troisième…

Bien sur celui que je n’est pas en rab !

Il y a des jours comme cela…

Donc repartis vers le Darty, le Bose, une boucle vers l’Apple Store avant de finir à La Fnac St Lazare qui m’envoie à celle de rue de Renne où je trouve enfin mon Graal !

Je rentre, déballe le gros truc en plastique pour un petit câble, installe…

Las, il semblerait que le câble ne marche pas…

Bon, je verrai demain, mais pour un jour qui devait être tranquille…

Toujours se méfier des chantiers trop simples…

(234/366)

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Notes :

[1] courantine : Personne qui aime à vagabonder.

Aujourd'hui courantine

D’humeur courantine je me plais parfois à procrastiner, usant de sérendipité pour découvrir de nouvelles choses sur Internet. Il m’arrive parfois de faire de même avec les yeux, lorsqu’on me montre un endroit ou une lumière particulière, il n’est pas rare que mes yeux partent explorer les alentours, à gauche, à droite, et souvent vers le haut — j’ai remarqué que rarement les gens regardent vers le ciel.

Hier soir, par exemple, elle me dit la belle lumière orangée d’un coucher de soleil au dessus des toits parisiens. Je regarde et mes yeux s’évadent pour découvrir dans le coin de la porte-fenêtre une très légère toile d’araignée constellée de petits moucherons pris au piège, le tout formant une toile d’étoiles :

Web on sunset

Laissez vos yeux rêver un peu…

lundi, 23 septembre 2013

Hey !

Zest ![1]

Comme à mon habitude à m’impliquer de manière un peu vive, j’aurais pu employer ce mot tant il décrit ce qui est arrivé ce soir. Rien de grave, mais je m’emballe facilement et sans détour…

Bon sinon, ce mot m’évoque un extrait de film ou de série débile ou l’(anti-?)héros s’exclame : Pas un zest ou z’tire ! :-D
Sauras-tu retrouver de quel film ou série il s’agit ?

Note

[1] Interjection familière et ironique dont on se sert pour repousser ce que dit une personne. Elle indique aussi la promptitude.

Si tôt ?


- Zest [1] ! Tu rigoles, il doit y avoir une erreur ?

- Ah ben si, c’est bien cela, rendez-vous à 7 heures !

- Du matin ?

- Ben oui…

- Nan parce que j’en ai bien pour deux heures d’install là !

- Autant ?

- Au moins et comme j’ai deux jours pour le faire… Pff n’empêche que c’est tôt !

(233/366)

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Notes :

[1] Zest : Interjection familière et ironique dont on se sert pour repousser ce que dit une personne. Elle indique aussi la promptitude.

23/09 : zest

Que ce soit le geste d’un citron ou le reste de six troncs, rien ne me dit que cette zesticulation soit familière et ironique.

Aujourd'hui zest

Il aurait peut-être fallu un zeste de citron sur le gâteau, comme le préconisait Marmiton, mais finalement il était excellent tel quel et avec une gelée de framboise c’était divin !

Gâteau au yaourt Gâteau au yaourt et gelée de framboise

Zest de toi, pas touche !

dimanche, 22 septembre 2013

Carnivore…

Quelques amis pour profiter de ce qui devait être une des dernières et chaudes journées de la saison. Las, si la température n’était pas désagréable, le ciel finalement est resté plombé.

Ce n’est point grave ; une côte de bœuf de plus de 2 kg et des succulentes bouteilles ont pourvu à la bonne humeur.

Nous étions 8 autour de la table, rien à voir avec le raout [1] prévu jeudi pour le vernissage de Baie Attitude, mais un excellent moment entre amis.
Cote de boeuf

(232/366)

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Notes :

[1] Raout : Réunion, fête où l’on invite des personnes du monde.

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