Les 366 obsolètes à prise rapide

Coup de mou dans le galetas, sous les cheveux, probable contrecoup de l’agitation des vingt derniers jours. Et pourtant quelques réseaux se sont (r)animés, des rencontres se sont succédées, propre à remettre un peu de peps dans le quotidien.

Et hop une nasarde sur ce ticket qui ne méritait pas plus d’effort que ça étant donné les conditions offertes sur cet hébergement, gratuit certes, mais ô combien restrictif et lent.

J’ai l’impression que les Pages Perso chez Free, puisqu’il s’agit de cela, ne sont pas ou plus un argument de vente pour eux et j’irais même croire qu’ils auraient envie de s’en débarrasser.

Quoi qu’il en soit, il n’est plus l’heure de se préoccuper d’une version de PHP (5.1.3-RC4) qui date de 2005 et est enterrée depuis si longtemps, alors que la plus vieille des versions encore supportées aujourd’hui est la 5.3 (voir la page Wikipedia à ce sujet).

Une petite image faite rapidement pour fixer les choses :

J’aurais préféré une croquignole.
Mais…

Ma participation aux Obsolètes à prise rapide

Ce n’était pas un vertigo, je ne crois pas, mais bien un rêve et j’ai éprouvé un soulagement certain ce matin en me réveillant et en constatant que ce qui était arrivé n’était pas la réalité. Un des rares rêves que je faisais en couleur, avec le son, ce qui renforçait sa vraisemblance. C’est étrange.

En vrac, une relation qui bascule, un immeuble secret qu’on cherche à deux avec quelqu’un que je ne connais pas, le fiston qui attend dans une petite chambre très ordinaire et qui disparaît ensuite. Des rendez-vous ratés, un immense hall, un bâtiment encore plus grand avec escaliers et recoins labyrinthiques. Un train à l’heure, puis en avance…

Vertige passager.

Placer vulgivague de manière intelligente dans un discours ou une conversation, voilà un challenge particulièrement ardu, surtout si on impose de l’utiliser de manière directe, c’est-à-dire sans en faire une parabole. Même tracas pour écrire le billet du jour, me direz-vous, sauf que…

Sauf qu’aujourd’hui le mot obsolète du jour n’est pas vulgivague car j’ai mélangé les jours comme une prostituée la mémoire de ses clients à la fin de la journée, quoique je me demande ce qu’une prostituée retient vraiment de sa journée. Peut-être devrais-je acquérir ce petit livret du Dr Le Pileur, « Indications sur la prostitution vulgivague à Paris depuis le début de la guerre. Communication faite à la Société de prophylaxie sanitaire et morale » (impr. de R. Tancrède, 1918) ?

Adoncques le mot réel est rhapsoder et justement je rhapsode avec moult efforts ce petit texte pour arriver à mes fins. C’est alambiqué protesteriez-vous, et vous auriez raison, mais que voulez-vous, nous sommes lundi matin, je n’ai bu qu’un café et je suis mal réveillé.

Triomphe, l’obsolète locution a été troussée joliment \o/