jeudi, 9 mai 2013

Plouf, slurp, beuahhh

Ah ces mâche-dru de limaces qui profitent d'un ciel toujours peu clément pour tuer dans l’œuf toute velléité de certaines fleurs de s'épanouir, c'est rageant.

Et pendant ce temps... nous avons joué à bouger les meubles.


Le calendrier des obsolètes (et les définitions des mots).

on mange quoi ?

Mâche-dru [1] ?

Oui, bien sûr je le suis, ou plutôt, je peux l’être.

Au quotidien je mange simple, de la substantation plus que de la gastronomie, mais mettez-moi un bon petit plat, un grand repas, ou simplement une bonne bouffe entre potes et vous verrez que mon estomac est à géométrie variable…

Jambon

(098/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici

Notes :

[1] Mâche-dru : Gros mangeur, gourmand.

Obsolètes - Aujourd’hui mâche-dru

Aujourd’hui mâche-dru (Gros mangeur, gourmand)

Apple Earth JD Hancock - CCBYEt là se pose la question de l'accord. Suis-je une mâche-drue ? Je suppose que non, si c'est le mâcher qui est dru. Peu importe. Le temps passe et je deviens moins mâche-dru, je croque la vie par petites bouchées (même si je mange toujours trop) et la croque moins à pleines dents. Ce n'est pas forcément un mal, d'ailleurs. Mais les grands gueuletons me manquent parfois. Les voyages au long cours, sans préparation ni planification. Les amitiés sauvages et impromptues. Les rencontres d'un jour qui changent (ou pas) une vie. Toutes ces choses dont je suis si gourmande. Est-ce le fait d'être casée ? D'avoir des enfants (eux en revanche sont source d'un émerveillement sans cesse renouvelé, de ce côté là en terme de bouchées je suis servie). Suis-je seulement moins avide ? Ou plus sage ? Je ne sais. Mais là tout de suite, je me sens comme une gamine de 15 ans. Je pars samedi, je vous raconterai.

Aujourd'hui mâche-dru

Comme un mâche-dru rabelaisien j’adore picorer ici et là quelques images, quelques historiettes, qui restent un peu dans ma tête, à la lisière de ma mémoire. Puis, au bout d’une heure ou deux, ou au bout de quelques jours, c’est selon, si elles sont encore présentes, il m’arrive de les écrire ici.

Ce motard sur une machine que j’aimerais posséder qui, après un demi-tour au rond-point devant moi, m’a rattrapé quelques centaines plus loin pour me doubler, a marqué une pause à quelques dizaines de centimètres de distance en roulant en parallèle avec moi pendant quelques secondes, puis m’a finalement doublé après m’avoir regardé bizarrement. Je l’ai retrouvé au feu suivant, l’ai observé un moment, il m’a sourit d’un air goguenard, presque dédaigneux. Je suis resté silencieux pensant à l’épilepsie du fiston, il a changé de direction. Ou de victime ? Est-ce un prédateur ou juste un motard qui ne supporte pas les scooters…

Passeport biométrique

Vendredi 19 avril, 14 heures, rendez-vous pour déposer mon dossier de renouvellement de mon passeport. Vendredi 26 avril, 12 heures 30, réception d’un SMS m’indiquant que mon passeport était disponible et que je pouvais venir le chercher. Une semaine jour pour jour, je n’aurais pu espérer plus rapide pour cette démarche. Me voilà avec huit empreintes digitales fichées, dont deux stockées sur ce document, une d’un doigt de chacune de mes mains ai-je appris au passage. Les six autres auront-elles été supprimées ?

En attendant me voilà de nouveau français en cours de validité et ma date de péremption est maintenant repoussée de dix ans.

Hier soir, pendant un très sympathique Paris-Carnet j’ai observé un homme, visiblement pas à jeun, croiser avec envie, vu les mouvements qu’il faisait avec ses bras et ses mains, une jeune demoiselle en robe légère qui venait à sa rencontre sur le passage piéton. Légère inquiétude passagère, dissipée alors que les deux étaient maintenant chacun de leur côté de la chaussée. L’énergumène continuait ses gesticulations suggestives tout en marchant comme s’il ne s’était pas rendu compte qu’elle avait disparu de son champ de vision. À moins qu’une autre, plus loin…

09/05 : mâche-dru

Vous le savez déjà...

Le 26/03 à propos d'alouvi (qui éprouve une faim insatiable, dévorante, une faim de loup), le 28/03 à propos de ribote (excès de table, et surtout de boisson) et le 01/04 à propos de crevaille (ripaille, repas où l’on mange avec excès), j'avais dévoilé certaines de mes caractéristiques et/ou défauts.

Que dire de plus sinon que je suis un sacré mâche-dru ?

Trait de caractère★6

Je suis une mâche-dru.
C’est pour cela qu’inlassablement
je perds toujours le même kilo.


Ma participation aux Obsolètes à prise rapide

mercredi, 8 mai 2013

Enfin

Aujourd'hui, profitant d'un jour de repos mérité, nous n'avons pas chômé : enfin, nous nous sommes mis au jardinage, désherbage manuel par-ci, bêchage de potager par-là, semis, taille, aussi. Le tout en inspectant les fleurs des différents fruitiers (cerisier, pêcher, pommier), souhaitant une récolte moins maigre que l'an dernier.

Pas sûr que nous profitions des belles pêches aux rondeurs callipyges et à la senteur délicate cette année. Heureusement, la rhubarbe est toujours aussi vivace, et nous avons dégusté le premier clafoutis garni de ladite rhubarbe ce jour. Miam.

Vous me fite bander…

Allez, aujourd’hui je triche un peu en ressortant un texte déjà publié en Novembre 2010

———————————————————-

Madame, au risque de l’offense, je dois vous avouer que vous me fîtes bander

Sont-ce de vos cheveux,
La rousseur flamboyante
Et de vos yeux, la verdeur de l’amande

De votre poitrine l’élégante arrogance
Ou la tendre courbure d’une callipyge [1]  déesse,
Dont l’exquise pureté, frôlait l’œuvre d’art

De vous voir ainsi, mon sang ne fit qu’un tour,
S’arrêtant, embarrassant tracas
Dans un lieu précis de mon anatomie.

Le grand et arrogant bellâtre accroché à vos basques,
Plus sûrement qu’une culotte sur une nonne proposante
Mit fin à tout espoir de régler à deux mon tourment du moment

C’est avec regret que je dû derechef
De ma main vengeresse, calmer ces promptes ardeurs,
Rêvant que de votre bouche pulpeuse, un simple pompier calme mes chaleurs

Vous souffrirez Madame, qu’en de rares solitaires soirées
Plus qu’une autre passante, mon esprit affamé en appelle à vous,
Gourgandine éphémère de mes rêves délétères


Madame, au risque de l’offense, je dois vous avouer que vous me ferez bander

Callipyge

(097/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici

Notes :

[1] Callipyge : Qui a de belles fesses

Obsolètes - Aujourd’hui callipyge

Aujourd’hui callipyge (Qui a de belles fesses)

Ce matin en habillant mon fils, je n’ai pu empêcher de me lamenter encore une fois, il n’est pas callipyge. Malgré la couche qui devrait pourtant largement aider, il perd son pantalon faute de rondeurs de derrière. Ma fille, c’est un peu mieux, mais c’est pas ça quand même. Que voulez-vous, j’aime les jolies fesses. Les miennes sont plates comme des crêpes, celles de mon homme manquent un peu de charnu. Parfois, ça me déprime, alors du coup je me console avec les popotins de Princessh. J’ai choisi ici un[1] de mes popotins préférés, mais elle en a plein son (extraordinaire) blog, courez-y voir, ça vous ravigotte une journée acallipyge (pas sûre que le mot existe, mais j’m’en fiche).

Popotin for ever - PrincessH

Note

[1] Illustration : Popotin for ever - Tous droits réservés - © Princessh - utilisée avec l’autorisation de son altesse princière et sérénissime

Aujourd'hui callipyge

J’houspille, je bouscule, je radote, depuis quelques jours, chaque matin ou presque j’en choisis deux ou trois, et je m’insinue dans leur timeline, pour les mettre en défaut, pour perturber leur convictions, pour déranger leurs morales à deux balles, pour, parfois, démonter leurs petits arguments. Un identitaire par ci, un catho intégriste par là, un juriste qui en connaît bizarrement moins que moi sur la jurisprudence du Conseil Constitutionnel, une écervelée qui répète en boucle des arguments qu’elle ne comprend même pas, des qui éléments de langage, des qui changent de sujet dès qu’on approche des cordes sensibles, …

Ça m’amuse assez, en fait, de les pousser à répéter ad nauseam leurs antiennes assassines pour celui ou ceux qui ne vivent pas exactement comme eux.

Ne faites aucun cas des jaloux qui professent
Que vous avez placé votre orgueil un peu bas
Que vous présumez trop, en somme de vos fesses
Et surtout, par faveur, ne vous asseyez pas

Et pourtant, allez savoir ce qui se passe derrière leur porte et leurs volets clos. Combien de petites vicissitudes, de grands défauts, de secrets mal cachés et de hontes inavouées…

Que jamais l’art abstrait, qui sévit maintenant
N’enlève à vos attraits ce volume étonnant
Au temps où les faux culs sont la majorité
Gloire à celui qui dit toute la vérité

Georges Brassens, Venus callipyge

Bandes d’hypocrites qui se retournent pour mater un cul dans la rue et qui ensuite vous professent en hurlant la morale et la vertu.

Des cons !

- page 85 de 152 -