Ne pas se figer dans tout ce qui coince (métaphoriquement, comme littéralement, mais chez moi, l’un est souvent suivi d’effet par l’autre).
Ne pas se laisser prendre dans la spirale de l’angoissant, du “on se sent seuls”, du “c’est dur”.
Se dire que c’était du nanan[1], hier, que de, pépin pépite, rester coincée [2] à la maison et entendre les enfants rire et jouer ensemble tout du long. Car oui, avant tout, ils s’aiment et s’amusent bien ensemble. Ne pas perdre ça de vue.
Et puis c’était du tout doux de se laisser cocoonner, par les bons soins attentifs de l’un, le coup de fil des autres, les petits mots ici ou là.
Que la vie fait chouettement les choses, qu’on s’est bien trouvés, qu’on est une bonne équipe pour gérer le merdier, que ce sur quoi on a prise, on est armés pour agir dessus, qu’après, il y aura le libre-arbitre.
Que les mots d’amour volent chez nous, qu’on s’y dit des douceurs tous les jours et quoi qu’en disent certaines, ça n’est pas de la bisounourserie, c’est juste une façon de supporter mieux le monde quand il ne nous convient pas, que de fabriquer de l’amour là où on peut.