mardi, 17 décembre 2013

Aujourd'hui roquentin

Je me suis souvent demandé comment les vieux roquentins pouvaient ignorer le ridicule dans lequel ils se complaisaient dans leurs relations avec les femmes plus jeunes. Encore un exemple constaté de visu, hier dans le train, où celui installé deux ou trois rangs devant nous usait de « je vous en prie », « pardonnez-moi », accompagnés de grands sourires et de petits gestes, etc, à tel point que celle qui était l’objet de toutes ses attentions en paraissait passablement agacée.

Métro ligne 4, station Porte d'Orléans

Étrange sensation de me retrouver dans le métro new-yorkais hier matin, alors que j’étais à Paris, dans cette station en travaux de la ligne 4, à Porte d’Orléans. J’étais presque déçu de voir arriver une rame blanche et verte, aux formes arrondies, plutôt que le métro coloré et cubique de là-bas.

Lecteur de journal dans le TGV

Finalement mon mal des transports — bizarrement je n’éprouve aucune gêne sur un bateau qui roule et qui tangue, allez comprendre pourquoi — qui m’empêche toute activité sur ordinateur ou lecture autrement que sur la liseuse placée suffisamment loin de mes yeux pourrait être pas mal atténuée avec l’accoutumance que j’ai acquise pendant ces quelques dernières semaines en transport en commun où j’ai dévoré six ou sept bouquins.

Le voyage en train et surtout en car hier me l’a un peu prouvé, car j’ai pu, à quelques reprises, utiliser sans ressentir de début de nausée, mon smartphone. Ce qui n’aurais pas manqué de me mettre très mal à l’aise quelque temps auparavant.

Pour lutter contre le mal de mer, sucez une noix de muscade (sans l’avaler, c’est toxique). Si vous n’avez pas de noix de muscade, allez-y en bicyclette.

Pierre Desproges, L’Almanach

Est-ce que ce qui gère l’équilibre au niveau de l’oreille interne, car il me semble que c’est là que ça se joue, peut-être éduqué pour réduire voire supprimer ces nausées ?

17/12 : roquentin

J’en connais quelques-uns qui cachent sous une moumoute improbable mais tellement visible ou des cheveux trop longs rabattus de la tempe vers le sommet du crâne, une calvitie pas forcément inesthétique.

Certains d’entre eux sont célèbres, hommes de pouvoir ou bardés de diplômes. Pourquoi refuser à ce point la fuite du temps ? Je ne comprends pas. La désillusion est au bout du chemin. Forcément.

lundi, 16 décembre 2013

Rupture de stock…

Samedi je vous parlais du portrait de main d’une autrice[1] , hier je vous proposais celui d’une sympathique blogueuse et aujourd’hui je me trouve fort dépourvus n’ayant plus de paluches en rayon…

Va falloir que je songe à renouveler le stock…

Avis aux amateurs/trices

(315/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici


Notes:

[1] Autrice : Féminin d’auteur.

16/12 : autrice

Alors là, je couine.

L’autre hisse l’autrice dans un train pour l’Autriche, sans triche.

En tant que mâle (pas très dominant), je n’ai jamais trop prêté attention au sexe des mots mais tique face à la féminisation forcée et dogmatique des activités et des métiers. Vouloir absolument et systématiquement dé-masculiniser tout ce qui existe amène parfois à des trucs moches, improbables et/ou prêtant le flanc aux moqueries.

Il y a des sages femmes qui, comme les girafes, sont de sexe masculin. Couinent-elles ? Couinent-ils ?

Aujourd'hui autrice

Je me souviens d’une autrice qui disait un truc dans un bouquin, je sais plus trop lequel, à propos de je ne sais plus trop quoi non plus d’ailleurs. Bref, c’était super intéressant et très à-propos me souviens-je.

Il étoit tout fors un héro, et vrai manant, sachant monter, et qui chevaucha longtemps après la lande, soustenant la flamme haut et gaillardement…

Voilà qu’il pleut maintenant, alors que pourtant hier il faisait beau à Paname. C’est mal foutu des fois les vacances, surtout quand j’y suis, vous ne trouvez-pas ?

Bon, j’ai un plugin à peaufiner, encore une petite feature que j’ai à coder rapidement, et je pourrai finalement le proposer ici et sur DotAddict. Mais il faudra tout d’abord que je finisse la doc associée, elle sera nécessaire à tout ceux qui voudront régler finement son usage.

Sans queue ni tête, comme le ver de terre dont la légende prétend qu’en couper un bout le laissera bien vivant et que sa tête ou sa queue manquant repoussera comme avant. J’ai un doute, j’ai déjà essayé, ça n’avait pas bien fonctionné, je crois !

Une balade prévue aux Brisants, après le port, me rafraîchira les idées…

dimanche, 15 décembre 2013

Portrait de main (Seia)…

Je ne vais pas prendre le risque de me faire tancer[1] pour avoir trop fait lambiner les gens curieux en attente de mon dernier portrait de main.

C’est donc de manière impromptue et fort agréable que nous nous sommes rencontrés Seia et moi en ce vendredi d’il y a deux jours.

Je finissais mon boulot du moment et c’est au soleil sur les marches de l’église de la Madeleine que je l’ai retrouvé. 

« Je suis facile à reconnaître, je suis la seule avec des moufles finnoises» m’avait-elle dit.

Et c’était exact…

Nous avons fait connaissance autour d’un verre du côté de l’Olympia, puis je l’ai raccompagné à pied en passant par le jardin des tuileries, le Louvre et les quais de Seine jusqu’à la gare de Lyon où devait l’attendre sont train et son homme pour regagner ses pénates.

Sympathique après-midi achevé avant de se quitter par un portrait de main frileuse avec et sans moufles ;-)

Merci Seia, et à la prochaine alors, ici ou là-bas ;-)

Portrait de Main Seia

(314/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici


Notes:

[1] Tancer : Réprimander.

Aujourd'hui tancer

Et voilà comment je pourrais me tancer moi-même ! J’utilise ma tablette pour l’obsolète du jour, me basant sur la check-list que je gère avec Evernote, mais sans me rendre compte qu’elle n’est pas synchronisée ! Du coup j’ai publié un billet avec un obsolète d’il y a quatre jours.

J’ai besoin de vacances, vous ne trouvez-pas ?

Aujourd'hui craquerie

Je ne vais pas vous raconter des craqueries ce matin, non non, ce n’est pas mon genre. D’ailleurs, hier, en me couchant après avoir sauvé la planète — encore une fois me direz-vous — d’une catastrophe horrible, j’avais réussi à renvoyer le froid dehors en fermant la fenêtre, je me faisais la réflexion que j’avais besoin de vacances.

J’ai aussitôt appelé mon boss qui, après lui avoir expliqué deux-trois choses à ce sujet, m’a supplié de prendre quelques jours de congés rapidement. Il a tellement insisté que j’ai finalement accepté, bon gré mal gré, mais seulement pour lui faire plaisir, je ne suis pas une brute.

Alors demain je vais aller prendre ce train spécialement affrété pour mon voyage et aller respirer quelques embruns, là-bas. Je sais gré au service premium-business-first-class-emperor d’avoir prévu quelques figurants pour l’occasion, à seule fin que je ne me retrouve pas seul pendant le trajet. J’espère seulement qu’ils n’auront pas prévu un gamin braillard comme la dernière fois !

Il va de soi que je vous tiendrai informés minute par minute de mon périple, par l’intermédiaire de mon fidèle secrétaire qui tape justement ce petit mémorandum sur la tablette que je lui ai généreusement procurée.

À demain, donc et d’ici là, ne vous languissez pas trop — je vous en demande beaucoup, je sais, mais que voulez-vous ?

samedi, 14 décembre 2013

En étape…

Un peu d’aménité[1] dans un monde de brute, avant de prendre l’avion demain pour l’Australie, p’tite nièce est en étape à la maison avec ses hommes, le grand et son adorable gamin tout sourire… 

Une méga choucroute maison concocté par le frangin pour fêter tout cela, que du bon…



Choucroute

(313/366)

Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes ici



Notes:

[1] Aménité : Agrément accompagné de douceur.

14/12 : aménité

Ma prière…

Que chacun amène son aménité.

Amen.

- page 12 de 152 -