Open Time

J’ai remarqué ces derniers temps, à travers divers canaux de communication tels que les emails, les réseaux sociaux, les tickets, et ce, quelle que soit la nature du projet (logiciel ou autre), que les requêtes reçues, que ce soit sur la forme ou sur le fond, vont bien au-delà de ce que je considère comme un devoir ordinaire et minimal.

Corriger une faute d’orthographe ou de grammaire, une typo dans un bout de code, …, ce n’est pas de ça dont je parle ici mais de demandes qui dépassent largement ce stade.

De mon point de vue et du bout de ma lorgnette — et des quelques années passées à contribuer —, il s’agit non pas d’une question de devoir, mais de pouvoir, pouvoir dans le sens être en mesure de faire ce qui est demandé.
Et quand je dis « être en mesure de faire », c’est en référence non pas à nos seules capacités (techniques ou autres), mais aussi à nos envies.

J’ai souvent l’impression que ces requêtes ignorent le fait que nous — nous représentant la collection de bonne volontés, généralement sinon toutes et tous, bénévoles — soyons soumis·es aux mêmes aléas, aux mêmes travers que la vie nous réserve.

Offrir du temps, des compétences, n’implique pas un devoir — de résultat ou de moyen, peu importe —, en aucune manière, même si on s’efforce de répondre favorablement et avec diligence aux requêtes, sinon il s’agit d’un contrat et ce contrat implique une contrepartie qui n’existe pas ici.

Nous avons le pouvoir de faire¹, pas le devoir de faire et il serait bon que celles et ceux qui réclament — peu importe que ce soit à raison ou pas — ne l’oublient pas.

Pour résumer : dans ce domaine² nul devoir nous contraint autre que celui que celui que nous acceptons.

C’est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu’il en a reçu.

Albert Einstein

J’ai, nous avons un peu donné…