C'est vendredi, c'est salmigondis

Un excellent Apéro-Web lundi, un non moins excellent Paris-Web Paris-Carnet[1] mercredi, les deux organisés au même endroit et pendant lesquels j’ai fait … quelques photos. Ça sera en ligne dès que j’aurai vidé la carte mémoire, ce week-end je pense. Finalement la petite salle du Quigley’s bar où nous étions est très confortable, pas trop grande et on arrive, avec les effectifs que nous avons en ce moment, à la remplir pas mal. Du coup ça rend une ambiance plutôt festive, où chacun n’est pas éloigné des autres et on peut naviguer d’un groupe de discussion à l’autre sans soucis.

Première expérience d’un opéra au cinéma, vu hier aux Gobelins où était retransmis en direct, entractes compris — 30 et 20 minutes avec une vendeuse de pop-corns, boissons, ce que je n’avais pas vu dans les allées d’une salle de cinéma depuis mon enfance ! —, depuis l’opéra Bastille où nous avons vu et entendu « La force du destin » de Verdi. Certes on perd l’ambiance lorsqu’on se trouve en direct dans la salle, mais en revanche on voit beaucoup mieux les artistes, musiciens et chef d’orchestre compris que là-bas où nous sommes habituellement nichés au premier balcon, c’est-à-dire assez loin pour moi qui suis assez myope. C’est concluant et nous y retournerons, surtout qu’en ce moment la politique de vente des billets que nous affectionnions jadis a changé et qu’il n’est maintenant plus possible d’acquérir à vil prix (20 euros habituellement) les places du 7e rang du 1er balcon où les sur-titres restent encore visibles (à Bastille).

Mon 85mm n’a toujours pas quitté le boîtier et je crois que ce n’est pas prêt d’arriver. J’ai rangé les autres objectifs et remisé mon envie de m’en séparer, au moins pour l’instant. Cela dit je n’ai pas encore pris la pleine mesure de ce que je pourrais faire avec cet appareil et cet objectif, je découvre, j’expérimente et il y a encore pas mal de déchets, même si j’ai de belles séries à publier ces prochains jours sur Open Eyes.

Sinon j’ai relevé quelques événements ces jours-ci qui m’ont fait sourire, à défaut de me lamenter vu ce qui est en jeu. L’Europe, prête à sanctionner (financièrement s’entend) les pays qui auraient des difficultés … financières ! J’adore. Comment enfoncer la tête de celui qui est déjà sous l’eau. Bravo messieurs. Ça tergiverse, ça négocie sec pour obtenir un nouvel accord parce que changer le traité, depuis Lisbonne, c’est chimère et utopie. Bah oui, il faut maintenant l’unanimité de tous les pays membres pour le modifier et connaissant entre autre la position perpétuelle de la Grande-Bretagne ce n’est pas près d’arriver à moins de leur signer un quasi blanc-seing, ce que bien sûr les autres membres refusent.

En informatique on pourrait comparer ça avec une fonction récursive dans laquelle aucune condition d’arrêt (et de sortie) n’est prévue. Finalement les banques vont continuer à frapper virtuellement monnaie et les états à les soutenir en cas de défaillance parce que sinon s’en est fini de ce joli montage capitaliste qui rend si riches les 1%, la-haut. Et ça ils ne sont pas près de l’accepter, vous pensez ;-)

Pour finir je vais probablement aller voir l’expo consacrée à Lewis Hine, demain, à la Fondation Henri Cartier-Bresson. Si vous voulez y aller, ne tardez pas, elle est encore là jusqu’au 18 décembre seulement.

Crédit photo : Lewis Hine, Madrid, Espagne, 1933.

J’ai voulu montrer ce qui devait être corrigé ; J’ai voulu montrer ce qui devait être apprécié. Il faut de la lumière, de la lumière à flots.

Lewis Hine, (1874-1940)

Note

[1] Et ce n’est pas la première fois que je fais ce lapsus !

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