Je ne supportais pas l’idée de ces forêts rasées pour nourrir ce fantastique gaspillage de matière imprimée, dont une part infime sera lue, dont une part encore plus minuscule vaut la peine d’être lue.
François
Eh bien un pas dans le bon sens vient d’être franchi par notre vénérable institution qu’est le Journal Officiel. Le « 45 gr »[1] n’est plus désormais imprimé mais seulement accessible sous forme électronique.
D’ailleurs, le dernier opus papier, celui du 31 décembre 2015, est copieux ; je l’ai eu entre les mains et le nombre de pages et plus que conséquent[2].
Quand je constate la tonne de papier qu’il faut que je remplisse, admission après admission, et pourtant dans le même hôpital, je me dis qu’on a encore pas mal de chemin à parcourir.
1 De Kozlika -
Le volume des JO du 31 janvier (quelle que soit l’année) est un cas à part. Il s’agit ici d’une sorte de “numéro balai” pour les services du Premier ministre pour publier tous les textes qui doivent l’être avant la fin de l’année. Un numéro “normal” est nettement plus petit :)
2 De Pablo -
31 décembre ?
3 De Franck -
Tout à fait Pablo, je corrige !
Au passage on se demandera pourquoi les poussiéreux n’en fichent plus une dans leur cassetin ! C’est un scandale scandaleux de cette Ve République que de n’avoir pas signalé la bourde en coquille avant publication.
4 De Kozlika -
oops, cordonniers, mal chaussés, toussa…
5 De Cristophe -
J’imprime de temps en temps des choses pour quelqu’un qui n’a pas internet. Il pourrait me demander le JO en pestant une nouvelle fois, non sans raison, qu’on l’exclut.
Ce qui serait bien c’est de pouvoir demander aux institutions une impression, au guichet des mairies par exemple, et pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer qu’on leur envoie. Pour le peu de personnes qui demanderaient le JO, ça ne ferait ni une grosse charge de travail ni une grosse masse de papier en plus.