Open Time

Trois ans que le Raspberry Pi fait tourner Pi-Hole et alors que je voulais mettre à jour vers la dernière version avec un pihole -up voilà qu’il m’informe que la mise à jour ne tourne pas sur ma version de Debian, une vénérable stretch (version 9).

Puisque c’est comme ça, me voilà parti à basculer directement sur la bullseye (version 11) — sans passer par la case buster (version 10).

Obligé de m’y reprendre à deux fois, après quelques écueils, mais rien d’inquiétant et je peux enfin redémarrer sur une distribution à jour.

Sauf que voilà, une fois le pihole -up effectué, je vois qu’il n’arrive pas à écouter sur le port 53 (DNS) parce que quelqu’un d’autre à déjà pris la place !

Je cherche, j’explore et finalement je découvre qu’un nouveau service, nommé connman a décidé de faire office de proxy DNS, ou de DNS intermédiaire (cache) si vous préférez, et bien évidemment en occupant le port convoité par PiHole !

Le projet « Linux Connection Manager » fournit un démon pour gérer les connexions Internet des périphériques embarqués tournant sous Linux.
…
ConnMan implémente la résolution et la mise en cache DNS, les clients DHCP pour IPv4 et IPv6, la gestion des adresse IPv4 en lien local et le tethering (partage de connexion IP) vers des clients via USB, ethernet, Wifi, réseau cellulaire et Bluetooth.

[ source : démon de gestion de connexion Intel ]

Autant dire que c’est superflu pour mes besoins très réduits sur cette machine.

Ni une ni deux, je vire le malotru avec un :

sudo apt remove connman

Je reboot du genre alim off et alim on — parce qu’avec cette commande j’avais un peu foutu le souk dans les connexions réseau¹ — et tout est retombé en marche \o/

Namého !