Open Time

Elle f’sait la gueule alors j’lui ai mis une mandale dans l’oreille, pis comme elle f’sait encore la gueule j’lui ai mis un p’tit sec derrière la nuque. Ça a fait crac pis la tête a basculé sur le côté alors je l’ai attrapé de mes deux mains et je l’ai ouverte et déchirée. Faut dire qu’elle était rétive la vieille carne, pis l’avait qu’à s’tenir tranquille namého !

Ça commençait à être le souk par terre, avec tous ses boyaux qui dégorgeaient. Qui c’est qui allait se payer la corvée de nettoyage, encore une fois, c’était bibi. Fallait qu’elle paye pour ça ! J’suis pas son esclave, faut pas déconner. Nan mais c’est vrai quoi, c’est pas des manières de dégueuler comme ça…

C’est quand elle a tourné son œil vicieux vers moi que j’ai compris qu’elle ne se laisserait pas faire. J’ai alors pris ma badine, ça allait saigner que j’me suis dit. Pas de raison qu’elle rechigne la vioque, fallait qu’elle obéisse à son maître, c’est comme ça et pis c’est tout, sinon tout fout le camp.

J’ai attrapé le sac qui trainait dans le coin et j’ai pris une grosse poignée tandis que de l’autre j’avais chopé le gourdin en bois. J’y ai mis un coup du plat de la main, direct sur le rondin. L’a pas dit un mot, juste émis un schlack vaguement humide, puis j’ai commencé à appuyer, doucement, tranquillement, puis j’y ai mis tout mon poids, fallait pas trop faire durer, j’en avais d’autres à mater.

Finalement elle f’sait plus la gueule après ça, alors je l’ai fourrée ! Et comme j’avais de l’élan, j’ai fait pareil avec les quarante-sept autres qui ont suivi, sacré soirée.