Des ils et des elles, ça n’est pas suffisant je pense, il faudrait aussi des ilelles et des ellils, au gré des orientations. Un peu comme les quatre points cardinaux qui ne seraient pas complets si on n’indiquait pas le cinquième, le centre.
Je me souviens avoir lu quelques ouvrages de S.F. où toute distinction de genre était effacée au profit d’un pronom et d’un accord neutre. Plus de madame ni de monsieur, mais un ser, plus de il ou elle mais un hen, etc, et je me demande si ce ne serait pas un premier pas vers une égalité/équité plus équilibrée.
Voilà, on fait comme ça et on — ah que voilà un joli terme indéfini et donc neutre, que le on — n’en parle plus, hein ?
Sur ce, je vais aller voir si je ne trouve pas une petite balade à faire pour cet après-midi, avant que les frimas de la semaine prochaine ne s’installent durablement…
1 De samantdi -
J'espère bien ne jamais voir ça. Ça me donne autant envie que si on me proposait de remplacer les noms propres par des numéros matricules.
Le son "on" est bien moche et je suis fort heureuse pour ma part qu'il y ait des hommes et des femmes et non une créature indistincte.
Cela ne m'empêche pas de reconnaître le droit à chacun de se définir tel qu'il se ressent, en "il" ou en "elle"sans que personne ne lui impose une identité et le pronom qui va avec.
2 De mirovinben -
Puisque le "i" est utilisé pour "il" et le "e" pour "elle", je propose le "a" avec une moyenne entre les 2 lettres de l'un et les 4 lettres de l'une ce qui donne "ale" en 3 lettre.
A moins que "ule" ou "ole" sonne mieux à vos oreilles.