Mais où est donc planqué le fusil ?

Une heure du matin, je dormais comme un bébé depuis la veille au soir et hop, des éclats de voix, qui réverbèrent sur les immeubles du quartier et qui envahissent la chambre dont j’avais laissé la fenêtre ouverte, forcément avec cette chaleur. Je suis pourtant quelqu’un avec un sommeil plutôt lourd, certains peuvent en témoigner, mais là, non, ça m’a réveillé.

Tourner et virer dans le lit, en entendant en plus la musique pleine de basses qui vibraient qui venait d’être mise en route, ou qui continuait — peut-être l’avais-je pas entendue auparavant — et les scooters conçus spécialement pour réveiller dix-mille personnes à chaque virage, etc.

Bref, sale nuit !

C’est très pénible ce quartier en fait, coincé entre une voie qui sert de pseudo-raccourci à tous ceux qui vont vers Paris ou en reviennent le soir, et de l’autre un coin où les jeunes se réunissent volontiers pour discuter avec un volume variant de « casse les oreilles, mais pas en permanence » à « mais où est donc le fusil ? ».

L’idée d’appeler les flics ou la police municipales m’a traversé l’esprit environ un centième de seconde et puis j’ai laissé courir, préférant fermer toutes les fenêtres — tant pis pour la température ressentie qui est aussitôt montée à 42 degrés centigrades — pour tenter de retrouver les bras de Morphée…

Paradoxalement, là où on habitait avant, dans le quartier chinois (13e arrondissement de Paname), c’était largement moins bruyant !

Vivement la retraite qu’on déménage d’ici !

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